Brittany White - professeur de l'école de magie

Prénom : Brittany, Lauren

Nom : White

Date de naissance : 18/01/1983 - 25 ans

Race : Humain

Signe du zodiaque : Capricorne

Statut dans l'école : Professeur

Trait de caractère : De nature solitaire, Brittany est une fille asociale ou du moins qui le resta jusqu'à ses dix huit ans lorsqu'elle découvrit qu'elle avait des pouvoirs magiques. Après elle changea du tout au tout, elle devint une fille pleine de vie, très extravertie, prête à aider son prochain peut importe ce que cela pourrait lui coûter. Elle eut une enfance difficile et elle a souvent rejeté la faute sur elle-même, elle se torturait toute seule alors qu'elle n'était pour rien dans la mort de ses parents. Sa torture elle l'exprimait par la colère et à cause de cela elle s'emporte rapidement et pour un rien. Ce tempérament de feu lui valut pas mal d'ennui à l'école. Son seul moyen de faire sortir cette colère était de frapper des sacs ou de faire des prises à ses adversaires sur un tatami de judo. Malgré cette agressivité dans la salle de sport, elle est très gentille et même timide ce qui explique son côté solitaire. Sa personnalité très complexe fait de Brittany une personne que l'on peut aimer et craindre en même temps, qu'il vaut mieux avoir dans sa poche.

Description physique : "The Purple Lady", voila comment ses fans aimaient l'appelait lorsqu'elle montait sur le tatami et qu'elle était championne de judo et spécialiste de krav maga, un art de défense israélien. 1m80 pour 60kg, elle est très athlétique, son corps est magnifiquement musclé sans abuser comme certaines de ses compatriotes américaines. Pour ses matchs, elle se teignait toujours les cheveux en violet et au final elle aimait tellement cette couleur qu'elle la garda définitivement. Elle peut facilement faire une prise de soumission à un assaillant dans la rue. Généralement, il ne comprenne pas qu'une fille avec de si grands et si beaux yeux bleus puissent être aussi forte. Ses yeux bleus elle les tient de sa mère d'après ce qu'elle a pu voir sur la seule et unique photo qu'elle a de ses parents. Comme le dit sa marraine, Brittany a les traits de sa mère, ses yeux, sa voix et le reste c'est de son père qu'elle a hérité.

Situation familiale : Brittany est fille unique, elle n'a jamais connu ses parents.
Andrew White - père de Brittany - ingénieur - 26 ans - décédé le 28 janvier 1983
Calypso White - mère de Brittany - mère au foyer - 25 ans - décédée le 28 janvier 1983
Helen White - soeur de Calypso - tante et marraine de Brittany - 53 ans

Histoire :
L'histoire de Brittany White commence un soir de janvier 1983, le 28 janvier pour être précis. Andrew et Calypso sont les heureux parents d’une petite Brittany White. Ils passent leur temps avec elle, pour la voir grandir même si elle n’a pour le moment que 10 jours. Alors que leur fille était en train de dormir, ses parents étaient dans le salon en train de discuter tout en regardant les informations à la télé. Ils n’entendirent pas les voleurs qui s’introduisirent discrètement par la cuisine, ils n’entendirent pas les pas de ces voleurs qui se rapprochaient vers eux, ils n’entendirent pas les pas de ces voleurs dans l’escalier qui menait à l’étage ou dormait Brittany, ils n’entendirent pas ces voleurs prendre leurs objets de valeurs, ils n’entendirent pas les voleurs redescendre l’escalier mais ils entendirent la sécurité du revolver qui tira simplement deux coups. Deux coups qui furent tirés à travers un silencieux, deux coups qui se logèrent dans le cœur de Calypso et d’Andrew, deux coups qui tuèrent les parents de Brittany, deux coups qui ne réveillèrent pas la petite Brittany qui dormait à l’étage, deux coups qu’aucun des voisins des White n’entendit, deux coups qui détruisirent la vie d’une petite fille qui se retrouva orpheline, deux coups qui changèrent définitivement la vie de cette petite fille.

Un quartier de la ville de Bennington fut réveillé au son de la voix d’une petite fille qui pleurait. Elle pleurait parce qu’elle était réveillée, elle pleurait parce qu’elle avait besoin d’être changée, elle pleurait parce qu’elle avait faim, elle pleurait parce que personne ne s’occupait d’elle, elle pleurait parce qu’elle n’avait vu ni sa maman, ni son papa ce matin, elle pleurait parce qu’elle était seule au monde. Une des voisines des White, qui commençait à se poser des questions sur les pleures de la petite Brittany, décida d’aller frapper à la porte de leur cuisine comme elle avait l’habitude de le faire pour partager une tasse de thé avec Calypso. Mais en ce matin du 29 janvier 1983 elle comprit que quelque chose ne tournait pas rond. D’abord les pleurs incessants de la petite Brittany, puis la porte de la cuisine qui était ouverte. Cette voisine comprit que quelque chose n’allait pas, que quelque chose d’affreux venait de se passer près de chez elle, que la télé du salon qu’elle entendait depuis la cuisine montrait qu’il y avait un malaise, que la marre de sang qu’elle trouva près de l’entrée non loin du salon prouvait ce qu’elle pensait, que les corps de Calypso et Andrew gisaient sans vie sur le canapé familiale.

La télé locale diffusa à midi un reportage qui parlait des parents de Brittany. En effet, les journalistes avaient été alertés par les sirènes de polices qui arrivèrent peu après le coup de téléphone de la voisine des White. Elle avait signalé deux corps dans la maison voisine ainsi que leur fille qui était toujours vivante. Les journalistes s’en donnèrent à cœur joie sur cette affaire. Le journal de Bennington consacra un article sur ce tragique accident.

« Meurtre horrible ou assassinat prémédité de la famille White ? »

Personne ne sait ce qui s’est passé en cette nuit du 28 au 29 janvier. La famille White, le père Andrew White – 26 ans – ingénieur de profession et sa femme Calypso – 25 ans – mère au foyer ont été retrouvé mort avec une balle planté en plein cœur. Au vu de la situation, on pourrait penser à un assassinat mais le rapport de police dément la théorie de l’assassinat. La police de Bennington pense plutôt à un cambriolage qui aurait mal tourné. En effet, les policiers ont remarqué que l’étage supérieur de la maison avait été visité et qu’il manquait des objets de valeur dans le coffre à bijoux de madame. Cependant, les policiers ne comprennent pas pourquoi la petite Brittany n’a pas été tué comme ses parents. Ils n’ont certainement pas fait attention à ce petit ange qui dormait paisiblement dans sa chambre. Malheureusement, elle est seule personne qui aura survécu et malheureusement pour elle est orpheline. Mais à l’heure où nous imprimons ces lignes, des démarches administratives ont été commencées par la sœur de Calypso, la tante et marraine de la petite Brittany afin de l’adopter. Ainsi elle ne se retrouvera pas complètement coupé de sa famille. En espérant que cette petite fille arrivera à vivre normalement sans l’amour de ses véritables parents.

Jessica Parker

Le lendemain dans le journal de Bennington on pouvait voir dans la rubrique nécrologique.

« Nous sommes au regret de vous apprendre que Mr et Mrs White sont décédés dans la nuit du 28 au 29 janvier 1983. Ils laissent derrière eux une petite fille orpheline, Brittany, qui n’a que 11 jours. Mr White était un brillant ingénieur dans une société de robotique alors que Mrs White s’occupait de sa petite fille. L’enterrement aura lieu mercredi dans l’église Saint-Patrick à 10 heures. »

Le mercredi, deux jours après la parution de la rubrique nécrologique, l’église de Saint-Patrick accueillait les cercueils d’Andrew et Calypso White. La petite Brittany était dans les bras de Helen, sœur de Calypso. Lorsque le prêtre eut terminé son hommage, Helen s’installa au pupitre afin de prononcer quelques mots en l’honneur de sa sœur et de son beau-frère.
« Ce qui est arrivé à ma sœur et à son mari est quelque chose d’horrible. C’est un acte impardonnable et qui mérite d’être puni. Comment peut-on enlever la vie à des parents aussi jeune et à qui l’avenir offrait de merveilleuse perspective. Comment ne pas penser à cette petite Brittany qui est maintenant orpheline. » Elle marqua une pause car les larmes commençaient à embuer ses yeux. Elle prit une profonde inspiration et continua. « Cette petite fille ne connaîtra jamais ses parents. Elle devra vivre avec cette peine pour toujours. Elle a perdu ses parents trop jeune. Heureusement, j’ai décidé de l’adopter afin qu’elle ne soit pas seule, elle mérite un bon foyer et elle mérite surtout de rester près des siens. » Elle leva les yeux vers le ciel pour montrer qu’elle s’adressait aux défunts. « J’espère que vous êtes bien là-haut et que vous pourrez quand même voir votre petite fille grandir. J’espère être à la hauteur et ne pas vous décevoir. Vous allez tous nous manquer. Reposez en paix Andrew et Calypso. Reposez en paix. » Elle se signa, baissa les yeux vers la feuille sur laquelle elle avait écrit son éloge funèbre et versa quelques larmes. Elle rejoignit sa place et la messe se termina. Les cercueils furent emmenés dans le cimetière mitoyen de l’église. Un grand nombre de personnes étaient venus assister à l’enterrement de ce jeune couple. Des inconnus mais qui ressentaient la peine de cette famille qui venait d’éclater. Lorsque les cercueils furent mis en terre, Helen versa toutes les larmes de son corps, elle ne voulait pas croire que sa sœur était morte et qu’elle l’avait quitté. Elle eut de la peine à marcher jusqu’aux lys blanc afin d’en jeter un sur chaque tombe. Elle tremblait de tout son être tellement la douleur était forte. Elle réussit tant bien que mal à aller jusqu’aux deux trous dans lesquels reposaient Andrew et Calypso. Elle lança un lys dans chacune des tombes et reprit sa place. Elle serra la main à quelques personnes à la fin de l’enterrement et rentra chez elle avec Brittany.

Deux semaines plus tard, les journaux locaux titrés en gros « Le meurtre des White, le début d’une longue série ? ». La nature des journalistes est de fouiller partout et l’instinct de ceux-ci est toujours bon. En fouillant dans les dossiers de la police auxquels ils avaient accès ils découvrirent que le mode opératoire utilisé lors du cambriolage/meurtre des White avait refait surface dans une autre ville du Vermont, à Albany. La police locale n’a pas fait le rapprochement immédiatement mais les journalistes l’avaient fait pour eux. Ainsi les meurtriers d’Andrew et de Calypso avaient frappé de nouveau. Helen s’inquiéta pour Brittany car les voleurs avaient certainement lu les journaux. Mais que pourrait bien faire un bambin contre eux. Malgré ses peurs, cette histoire fit grand bruit et quelques jours plus tard les coupables étaient démasqués, envoyés en prison et exécutés pour meurtre.

Douze ans plus tard, le journal local consacrait une championne de judo « Brittany White surmonte le chagrin de la mort de ses parents ». Lorsque Brittany se leva et vit la première page du journal local à la suite de sa victoire au championnat régional de judo, elle rentra dans une colère noire. Elle claqua la porte de la maison, jeta le journal sur la table de la cuisine pour que sa tante comprenne sa colère, grimpa les marches des escaliers quatre à quatre et s’enferma dans sa chambre. Elle regarda le trophée qu’elle avait gagné la veille, elle le prit dans ses mains tremblantes de colère et s’apprêta à le lancer contre le mur pour évacuer sa colère lorsqu’elle entendit sa tante ouvrir la porte de sa chambre. Le regard de Brittany trahissait la détresse et la colère qui l’habitait depuis qu’elle avait lu le journal. Helen comprit ce qui se passait, alla jusqu’à sa nièce, prit la coupe de ses mains pour la balancer sur le lit et prit Brittany dans ses bras qui laissa éclater sa colère tout autant que ses larmes.

- « Pourquoi faut-il qu’il parle toujours de mes parents lorsque je gagne un championnat de judo. Je ne les ai jamais connu comment peuvent-ils penser que je peux surmonter le chagrin de la mort de mes parents. Je ne me souviens même pas de leur enterrement j’étais trop petite pour ça. Comment les journalistes peuvent-ils être aussi méchant envers moi, comment ne peuvent-ils pas comprendre que parler de mes parents est douloureux, comment… comment… »

- « Brittany calme toi, ma chérie. Je ne pourrais remplacer tes parents qui étaient vraiment des gens admirables mais le comportement des journalistes est compréhensible. Ils veulent simplement faire vendre des journaux en se fichant totalement du mal qu’ils peuvent faire aux gens que cela peut concerner. Je savais bien qu’un jour tu finirais par craquer à force de lire des titres pareils dans les journaux. Depuis que tu es devenue une championne de judo, les journaux ont sorti toutes sortes de choses plus ou moins gentil sur toi et tu le sais puisque tu gardes les coupures des journaux depuis que tu fais de la compétition. »

- « C’est vrai tu as raison, je fais ça pour que mes parents soient fières de moi là-haut. Il faut quand même que je rajoute cet article à mon carnet de souvenir. Je ne dois pas me laisser atteindre par tous les commentaires de quelques journalistes avides de sensation. Merci d’être là pour moi tantine. Je ne sais pas ce que je serais devenue sans toi, grâce à toi je suis restée dans ma famille et je t’en suis extrêmement reconnaissante. Tu le sais très bien. Maintenant laisse-moi j’ai besoin de compléter mon carnet de souvenir. »

- « D’accord je te laisse avec tes souvenirs, ma chérie. Si tu as besoin de moi je serais dans la cuisine. »

Brittany prit son polaroïd et prit sa coupe de championne régionale en photo ainsi que le bouquet qu’elle avait reçu. Elle prit les photos, les laissa sécher sur son bureau pendant qu’elle ouvrait son carnet de souvenir et se replongeait dans sa mémoire. En tournant les pages de son carnet, elle retomba sur les premiers articles qui avaient été publiés à la suite de ces premières victoires en judo. « Brittany White, une nouvelle championne est née. » « Encore une victoire pour Brittany White, l’étoile montante du judo atteindra des sommets. ». Elle était fière de ce qu’elle avait accompli jusqu’à présent. En deux ans, elle était devenue une personne connue par tous les habitants du Vermont. Maintenant, elle visait les podiums nationaux. Elle continua de tourner les pages pour arriver à une double page vierge. Elle prit la photo de sa coupe et la colla sur la page de gauche, alors que le bouquet atterrit sur la page de droite. Elle écrivit son petit commentaire personnel sur le championnat sur les deux pages. Ce championnat fut formidable. Je n’étais encore jamais aller à Montpelier, et c’est une ville immense. Le tournoi de judo fut impressionnant, j’ai rencontré les plus grandes championnes de judo de l’état. La salle était tellement grande que j’ai eu du mal à trouver Helen dans le public. En battant la championne en titre, je me suis sentie si douée et si légère en même temps car elle est vraiment très douée, le match s’est joué à trois fois rien. J’étais vraiment heureuse lorsque j’ai reçu ma coupe, mon bouquet ainsi que la médaille. Je vais la scotcher dans cette double page pour me souvenir de ce moment à jamais.

Trois jours plus tard, le DAILY VERMONT publiait un article sur Brittany encore plus méchant que d’habitude.

« Une championne déchue à cause d’une attaque de nuit »

Brittany White, championne incontestée de judo dans la catégorie 12/15 ans, s’est faite attaquer de nuit par une bande de voyous qui traînait dans la rue non loin de chez elle. Même en surnombre, on aurait pu penser que Brittany s’en serait sorti sans gravité mais c’est tout le contraire à croire que ce qu’on lui a appris à l’école de judo n’a servi à rien. Elle est aujourd’hui à l’hôpital en train de subir une opération du genou sans gravité mais qui compromet sérieusement ses chances de titre national cette année. Cette dernière s’est défendue en disant que je cite « le judo n’est pas un art de combat de rue, cela n’a rien à voir. Se battre sur un tatami et se battre dans la rue est complètement différent et j’en paye les conséquences aujourd’hui. » Espérons simplement qu’elle se rétablira rapidement pour défendre son titre de championne au prochain championnat régional.

Jessica Parker

Un an plus tard alors que le championnat régional commençait Brittany White la championne en titre est la grande absente de ce tournoi. Les journaux en profitèrent encore pour la descendre. « Brittany White une championne finie ? » ou encore « Brittany White à la retraite ? ». Il n’avait rien compris à ce qui se passait dans la vie de Brittany. La jeune fille était encore en pleine séance de rééducation du genou et son chirurgien lui avait interdit de participer aux compétitions de judo pendant plus d’un an car cela solliciterait trop son genou. Une blessure bête qui gâcha sa carrière prometteuse. Elle ne tint pas compte des journaux et se concentra sur son genou. Il lui vint alors une idée. Elle prit l’annuaire qui trônait sur une des meubles de la cuisine et composa un numéro. Apparemment la réponse qu’elle obtint au bout du fil la contenta et elle demanda à Helen de l’emmener en ville dans l’après-midi sans lui donner plus de détails. Vers trois heures de l’après-midi la voiture d’Helen s’arrêta devant un dojo qui ne ressemblait pas au dojo habituel de Brittany. Brittany lui demanda de ne pas lui poser de questions, sortit de la voiture et entra dans le dojo. Helen ne sut jamais ce qu’il se passa à l’intérieur, elle comprit juste à l’expression satisfaite sur le visage de Brittany qu’elle avait obtenu ce pour quoi elle était venue. Sur le chemin du retour elle apprit à sa tante ce qu’elle venait de faire dans ce dojo. Helen apprit que sa nièce allait apprendre le Krav-maga, un art de self-défense israélien. Elle pourrait ainsi se protéger et sa tante serait ainsi rassurée de la laisser sortir le soir.

Deux mois après son inscription au club de Krav-maga, elle décida d’aller faire un petit footing autour de son quartier histoire de s’oxygéner. A quatorze ans bientôt, sa tante était encore réticente pour la laisser sortir faire un footing. A force persuasion et à force d’invoquer le footing comme un sport très bon pour son genou, sa tante la laissa enfin sortir. Sur son parcours de footing, elle rencontra la petite bande de voyous qui l’avait obligé à passer des heures en rééducation. Elle avait un compte à régler avec eux et elle ralentit l’allure lorsqu’elle arriva à leur hauteur. Le chef de la petite bande s’arrêta net et cria dans la rue.

- « Ne serait-ce pas la championne que nous avons mis au placard il y a un peu plus d’un an, n’est-ce pas Brittany. »

Brittany ralenti et s’arrêta à 50 mètres de la bande. Elle se tenait les mains sur les hanches et attendait visiblement la confrontation. Les habitants de la rue qui connaissait bien la bande étaient scotchés à leur fenêtre car tout le monde dans la ville connaissait Brittany de près ou de loin. Ils retenaient leur souffle derrière leurs fenêtres et espéraient tous que Brittany ne cherchait pas la confrontation. Cette dernière ne se dégonfla pas et voulut mettre les deux mois d’entraînement au Krav-maga à profit.

- « Et oui, c’est moi ! Surpris de me voir dans le coin ? »

- « J’aurais cru que tu aurais été plus maline que ça ! Tu cherches les ennuis ou quoi ? La leçon de la dernière fois ne t’a pas suffi ? Ou est-ce que tu veux qu’on te bousille l’autre genou ? »

- « Si tu es si sur de toi, pourquoi tu ne viens pas me « bousiller » le genou toi-même ? Ou est-ce que tu n’es pas assez courageux pour ça ? »

- « Tu l’auras voulu. De toute façon, je suis plus grand et plus fort que toi. »

A ces mots il sortit un couteau de sa poche et avança dans la direction de Brittany tout en brandissant son couteau. Sa bande le soutenait en lui disant qu’il était le plus fort. Brittany eut un petit rictus de satisfaction car ce grand benêt ne savait pas ce qui l’attendait. Son assaillant accéléra le rythme de ses pas et fondit sur elle le couteau en avant. Brittany se décala de quelques centimètres sur le côté pour éviter le couteau, prit le bras de ce grand benêt le plia, fit tomber le couteau à taire et pour finir balaya ses jambes et ce dernier se retrouva à terre. Brittany ramassa le couteau, le ferma, le balança loin d’elle, s’agenouilla et s’adressa à son assaillant.

- « Alors qui est le plus fort maintenant. La jeune demoiselle en détresse ou le grand benêt chef d’une petite bande de voyous ? A mon avis, tu as du trouver la réponse tout seul. Voici un simple avertissement, reste loin de mon quartier ou la prochaine fois c’est moi qui t’envoie à l’hôpital en pièces détachées, est-ce que c’est clair ? »

- « Très … clair… »

- « Maintenant lèves-toi, dégage et n’oublie pas ta sale petite bande. »

Brittany n’eut pas besoin de se répéter et la bande partit à toute vitesse. Ce qu’elle ne savait pas c’est que la journaliste qui aimait tant la martyriser habitait dans ce quartier et avait tout vu de la scène. Elle n’en perdit pas une miette et courut vers son ordinateur pour écrire son prochain article.

Pas manqué, le lendemain matin le journal local titrait « Brittany White, la championne est de retour ! » Jessica Parker faisait son mea culpa en disant que Brittany avait débarrassé le quartier d’une bande qui terrorisait les habitants depuis deux ans et rendit un grand service à la communauté. De plus, Jessica souligna l’excellente condition physique de Brittany. Elle lui donna même rendez-vous au prochain championnat régional de judo.

Quatre ans plus tard, Brittany allait disputer le match le plus important de sa carrière. Que de chemin parcouru depuis sa blessure au genou. Elle avait repris l’entraînement de judo peu de temps après l’article de Jessica Parker. Il l’avait motivé de nouveau et la voilà en final du championnat national de judo. Aujourd’hui elle a 18 ans, elle s’apprête à disputer un match d’une importance capitale pour elle. Lorsque le juge annonça le début de la rencontre Brittany rentra dans sa bulle et se concentra uniquement sur son match. Elle savait que dans les gradins ses deux plus ferventes admiratrices lui envoyait de bonnes ondes, sa tante Helen et la journaliste Jessica Parker. Cela serait bien long à expliquer mais la journaliste a radicalement changé d’avis sur Brittany après l’altercation avec la petite bande de son quartier. Mais revenons au match. Brittany l’entama brillamment en marquant 100 points 30 secondes après le début du match. A 20 secondes de la fin, Brittany menait 110 à 10, la situation s’annonçait bien et la médaille d’or lui tendait la main. C’est alors qu’un projecteur tomba du plafond et tomba sur Brittany mais il ne lui arriva rien. Instinctivement, elle avait mis ses mains devant son visage et cela eut un effet bizarre qu’elle ne s’expliquait pas. Un bouclier d’un bleu transparent s’était matérialisé devant ses yeux et l’avait protégé de la chute du projecteur. Le match fut interrompu et les concurrentes rentrèrent dans les vestiaires. Brittany essaya de comprendre ce qui s’était passé en regardant ses mains mais l’explication ne venait pas. On annonça dans les vestiaires que le match reprenait dans 5 minutes. Alors Brittany laissa ses problèmes de côté pour se concentrer sur son match. Elle avait 20 secondes à tenir avant d’être proclamé championne nationale. Une fois sur le tatami, elle oublia tous ses problèmes et remporta son match. En gagnant son match, elle fit un signe vers le ciel à l’adresse de ses parents qu’elle aurait aimé avoir dans la salle pour voir cet évènement. On lui remit sa médaille d’or ainsi qu’un bouquet de fleurs. Elle avait les larmes aux yeux en pensant à toutes les personnes qu’elle aimait. La journée se termina à l’hôtel ou elle dormait avec sa tante et Jessica. Durant la nuit, elle fut réveillée par des voix, des voix qui venaient d’une sorte de portail dans le mur. Au début effrayée par ces voix, elle fut attirée par celle-ci, sa curiosité la tuera pensa-t-elle. Elle passa le portail et sa vie changea radicalement.

Elle se retrouva en pyjama dans un lieu qui lui était complètement inconnu. Une personne vint à sa rencontre et lui demanda si un événement inhabituel était arrivé dans sa vie récemment. Elle raconta à cette inconnue l’événement de la veille. Alors la personne se présenta comme étant Monica Parker, le professeur d’histoire de la magie de l’école. Elle l’aida dans ses démarches administratives et lui expliqua où elle se trouvait. Brittany ne comprit pas tout de suite mais elle se fit rapidement à l’idée qu’elle était différente du commun des mortels. Son pays lui manquait et sa tante lui manquait mais elle savait qu’elle les reverrait dans trois ans. Elle vécut ses premiers jours à l’école en espérant revoir sa famille rapidement. Elle apprécia beaucoup les cours auxquelles elle assistait. Elle tomba amoureuse de son école et lorsque les trois années d’apprentissage furent terminées, elle demanda au directeur si elle pouvait rester à l’école pour étudier et enseigner plus tard si il voulait bien lui donner cette chance. Le directeur, Philip Matthews accepta et lui permit de rester à l’école. Elle lui demanda si elle pouvait retourner voir sa famille et il accepta sa demande.

Elle rentra chez elle à Bennington pour voir sa tante. Lorsqu’elle entra chez elle, elle trouva sa tante assise sur le canapé dans le salon. Comme elle avait gardé contact avec elle, elle l’avait prévenu de son arrivée. Cela faisait trois ans qu’elle n’avait pas vu sa nièce alors elle lui sauta au cou tellement elle était heureuse de la revoir. Elle restèrent longtemps à parler puis Brittany décida de lui montrer ses incroyables dons. Elle lui demanda de se lever pour participer à la démonstration. Helen lança un objet sur Brittany qui le dévia de sa trajectoire sans problème puis elle utilisa son don d’ubiquité pour se retrouver derrière sa tante qui sursauta car la seconde d’avant elle se trouvait juste devant elle. En tournant la tête elle vit que Brittany était toujours devant elle. Elle ne lui montra pas son troisième pouvoir car elle avait encore un peu de mal à le contrôler et c’est aussi pour cela qu’elle voulait rester à l’école de magie. Sa tante comprenait que sa nouvelle vie l’accaparait beaucoup et elle la laissa partir.

C’est ainsi que Brittany resta dans son école à étudier pour développer ses pouvoirs et enseigner des matières qui ont été ajouté par Philip Matthews. Cela fait maintenant 3 ans qu’elle enseigne à l’école de magie et qu’elle est heureuse de cette situation.

Signes particuliers : Brittany porte un collier avec une plume de chouette hulote au bout. Ce collier lui a été donné par sa marraine. Elle a également une cicatrice au genou gauche du à une blessure après une altercation dans la rue.

Familier : Un husky blanc et noir du nom de Spooky.

Pouvoirs : Bouclier, Ubicuité, Pyro

Matières enseignées : Chiromancie, Numérologie et Oniromancie